Le Chemin de Mackintosh

L’association Charles Rennie Mackintosh a la lourde charge d’assurer la maintenance du chemin de Mackintosh.

Les 30 « chaises » supports des reproductions des aquarelles (sur un total de 40 aquarelles) ont subi l’outrage du temps. Les intempéries telles que vent, pluie, brise marine et surtout soleil, parfois le vandalisme en sont responsables.

Un travail de restauration va progressivement être entrepris et vous pourrez trouver sur ce site l’état d’avancement de ce projet…

Les amateurs et les curieux de l’art de Mackintosh pourront emprunter le circuit que Charles Rennie Mackintosh et son épouse Margaret ont suivi pour découvrir le Roussillon pendant la période 1923-1927 à la fin de leur vie. Ils ont parcouru cette région avec le train, le petit train jaune dans la montagne et sans doute aussi en bus. Les reproductions in situ d’une série d’une trentaine d’aquarelles ont été installées sur des supports face aux paysages actuels. Elles représentent des paysages naturels : la flore, des fermes, des villages, des roches, des fortifications, des bords de mer.

La chronologie de l’itinéraire des Mackintosh dans les Pyrénées Orientales

Dans cette section, les aquarelles ne sont pas présentées dans un ordre chronologique mais sont regroupées géographiquement : celles de la côte Vermeille (Port-Vendres et Collioure), celles du Vallespir (Amélie-les bains et Palalda) celles du Conflent et Haut- Conflent, (Ille sur têt, Mont-louis et ses environs) en suivant la disposition des chaises dans le paysage.

Il est donc utile auparavant de présenter la chronologie des pérégrinations des Mackintosh en Roussillon. Celle-ci présente des zones floues. En effet, aucun journal n’a été tenu par Margaret et Toshie. On ne peut donc retracer leur itinéraire qu’en croisant des informations glanées dans les lettres qu’ils se sont écrites ou ont écrites à leurs amis ou grâce à la présence d’une date sur certaines aquarelles, notamment celles des fleurs.

La chronologie ci-dessous est basée sur celle qui est présentée dans le catalogue de l’exposition de 2005  « Mackintosh in France » publié sous la responsabilité du professeur Pamela Robertson et Philip Long-[p. 110 & 111] voir bibliographie sommaire

En 1923, après avoir récupéré de l’argent de la vente de leur maison et d’un petit héritage de Margaret, les Mackintosh décidèrent de prendre des vacances. Ils y avaient été encouragés par leurs amis notamment les Ihlees, en résidence à Collioure. C’est sans doute à Collioure qu’ils se rendirent en premier fin 1923.

Dans l’hiver 1923-1924 ils séjournèrent à AMELIE –les- BAINS dans le Vallespir (vallée du Tech°). Ils se promenaient dans la campagne verdoyante et visitaient les environs : aquarelles réalisées : MIMOSA, PALALDA, MONT-ALBA.

Au printemps 1924, on pense qu’ils sont allés sur la Côte Vermeille à PORT-VENDRES et/ou à COLLIOURE : un port de pêche possédant de nombreuses barques catalanes et lieu de rendez-vous de peintres célèbres ; Mackintosh y a réalisé 3 aquarelles (non datées) : A SOUTHERN TOWN, THE SUMMER PALACE OF THE QUEENS OF ARAGON, COLLIOURE.

De septembre à Novembre 1924 ils retournèrent à Londres.

De décembre 1924 à Mai 1925 c’est à ILLE sur TET qu’ils décidèrent de s’installer et visitèrent les environs : 4 tableaux datent de cette période : L’HERE DE MALLET formation rocheuse appelée : les Orgues, BOULETERNERE, A SOUTHERN FARM, BLANC ONTOINE.

En juin et Juillet 1925, ils découvrirent le Haut-Conflent, empruntant le train jaune pour se rendre dans la montagne jusqu’à MONT-LOUIS, petite ville fortifiée, citadelle de Vauban.

C R Mackintosh y réalisa de nombreux tableaux floraux (datés 1925) et des paysages (œuvres non datées) : MOUNTAIN LANDSCAPE (2), FETGES, SLATES ROOFS, THE BOULDERS, MOUNTAIN VILLAGE.  Plus loin, ils ont également visité LA LLAGONNE où 2 aquarelles ont été peintes : THE CHURCH OF LA LLAGONNE et THE VILLAGE OF LA LLAGONNE.

L’automne 1925 a sans doute été passé à Ille-sur-Têt ou à Montpellier,

L’hiver 1925-26 les a vus s’installer sur la Côte Vermeille à Port-Vendres à l’hôtel du Commerce où ils séjournèrent 2 années durant et eurent tout loisir de voir depuis leur balcon les paquebots et cargos dans le port. 13 aquarelles y ont été réalisées : PORT-VENDRES, THE FORT MAILLY, THE ROCK, THE ROAD THROUGH THE ROCKS, THE FORT, THE LIGHTHOUSE, LA RUE DU SOLEIL, A SOUTHERN PORT, PORT-VENDRES QUAI DES DOUANES, STEAMER MOORED AT QUAYSIDE , LA VILLE, THE LITTLE BAY, FORT DE LA MAURESQUE.

En Mai 1927, Margaret est retournée seule à Londres jusqu’en juin pour se faire soigner.

Durant les étés 1926 et 1927, on pense que pour échapper à la chaleur du littoral, ils se sont réfugiés à Mont-Louis.

A l’automne 1927 : le couple quitte Port-Vendres pour retourner à Londres.

Pour en savoir plus : sa vie et son œuvre

Les aquarelles originales se trouvent disséminées dans différents pays dans le Monde principalement au Royaume Uni. La trace de quelques- unes a été malheureusement perdue et à notre connaissance on ne trouverait aucun tableau original en France.

Actuellement, seul les chemin de Port-Vendres, de Collioure,  d’Amélie les Bain sont accessibles sur ce site.

Le chemins de Mont-Louis sera mis en ligne lorsqu’il sera opérationnel.

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