Orientation : nous nous trouvons sur la rive Est de la rade, au Nord sur « le chemin du cap Béar ». Cette voie sans issue mène au Cap Béar, comme son nom l’indique, et à son début surplombe la baie de Port-Vendres avec de très beaux points de vue sur la rade, certains monuments de Port-Vendres dont le fort Mailly, le fort Fanal, la jetée et au loin en direction du Nord la côte de la plaine du Roussillon, dite Côte Radieuse.
Le lieu où a été peint l’aquarelle surplombe la petite colline où se trouve le fort Mailly.
Nous regardons vers le Nord-Nord-Est. L’aquarelle représente, au centre, la petite colline couronnée par le fort Mailly. A droite, on observe une brèche taillée dans le roc qui a été creusée pour construire une route et qui mène au môle-abri.
En bas à gauche, une vue plongeante sur une partie de l’anse Christine (où a été construit depuis un petit restaurant les pieds dans l’eau : « Le Poisson Rouge »).
Et enfin, en haut à gauche, une représentation du fort Fanal, invisible en réalité depuis cet endroit.
A l’horizon sur la gauche, est représentée la Côte Radieuse qui s’étend au Nord de la Côte Vermeille.
Comme son nom l’indique la redoute Mailly a été réalisée par le maréchal De Mailly entre 1772 et 1789 sous le règne de Louis XVI. Elle était équipée comme la redoute Béar de canons à barbettes. La redoute a été remaniée en 1858 dans le cadre de la réalisation de la ligne de défense créée dans la région au XIX siècle (Port-Vendres ayant été déclaré port militaire en 1846) ; puis plus récemment dans les années 1940-1944 par l’armée d’occupation Allemande. Une explosion la souffla au départ des troupes Allemandes le 19 aout 1944. Restée en ruines, celle-ci appartient à la commune de Port-Vendres.
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