Deux aquarelles de Charles Rennie Mackintosh au Musée d’Art Moderne de Collioure
Musée de Collioure photo FT 07 06 2022

Deux aquarelles de Charles Rennie Mackintosh au Musée d’Art Moderne de Collioure

Certaines et certains d’entre nous en ont rêvé, et le Musée de Collioure l’a fait !

Affiche de l'exposition Collioure Babel des arts

Dans le cadre de son exposition : « Collioure Babel des Arts »

(voir l’article  :Collioure Babel des Arts),

le musée d’Art Moderne expose, entre autres mais surtout, deux aquarelles que Charles Rennie Mackintosh a réalisées lors de son séjour dans le Roussillon entre 1923 et 1927.

Il s’agit de « The Fort Maillert », c’est ainsi que Mackintosh a nommé le Fort Mailly à Port-Vendres qu’il a peint en 1927. Ce fort, aujourd’hui bien délabré, figure trois fois dans ses aquarelles de Port-Vendres. Il semble donc que ce soit un endroit que notre peintre aimait beaucoup. Il y fait allusion dans une des ses lettres à son épouse Margaret en le nommant « notre château ».

La seconde aquarelle « Slate roofs », non datée, a été peinte pendant les séjours d’été du couple à Mont-Louis. Mackintosh semble également avoir été très inspiré par Fetges dont « les toits d’ardoise » sont un témoignage. 

Trois autres aquarelles (à voir prochainement dans notre nouveau centre de Port-Vendres) représentent Fetges, vue sous d’autres angles

C’est avec une grande émotion que les membres de notre association découvriront les originaux de deux des œuvres dont nous exposons les reproductions dans notre nouveau centre de Port-Vendres : place Castellane

(ouverture prévue en Aout prochain).

Cette émotion est encore augmentée par le fait qu’aucune aquarelle française de notre peintre n’a été acquise, à notre connaissance, par un amateur d’art français ou ne fait partie de la collection d’un musée de notre territoire.

Charles Rennie Mackintosh. Photograph: EO Hopp /Corbis Photograph: E.O. Hopp / E.O. Hopp /Corbi

« Le Fort Mauresque » aujourd’hui disparu, a été la seule aquarelle française exposée en France du vivant de l’artiste (Exposition des artistes britanniques, Paris, 20 avril – 5 mai 1927).

Depuis lors, on n’a trace d’aucune œuvre de Mackintosh exposée en France, c’est dire si l’évènement revêt pour notre association une importance particulière.

Ce retour est dû à la ténacité de la conservatrice du musée et commissaire de cette exposition, Claire Muchir, qui a réussi à emprunter pour les mois qui viennent les deux aquarelles françaises qui font partie de la collection de la Glasgow School of Art (Ecole des Arts de Glasgow).

      Que tous les acteurs qui ont participé à ce retour en soient remerciés !

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